LONTO HAMANI BOUBACAR

La Ministre de l’Éducation nationale, de l'Alphabétisation, de l'Enseignement professionnel et de la Promotion des langues nationales, Dr Elizabeth SHERIF, a présidé, le samedi 20 juillet 2024 à Niamey, la cérémonie de consécration des filles lauréates des sessions 2024 du BEPC et du BAC du Programme « Illimin Mata (intelligence/savoir des femmes) ». Le Programme « Illimin Mata » est une initiative innovante basée sur une méthode intensive de soutien utilisant les TIC, visant à offrir une seconde chance aux élèves filles de niveaux troisième et terminale pour décrocher leurs diplômes et continuer leurs études. Cette année, sur les 40 candidates qui ont bénéficié de ce programme, 27 ont réussi leur Brevet de fin d’études du premier cycle (BEPC), soit un taux de 67,5%. Ainsi, il s’est agi de célébrer ces lauréates et de primer les meilleures, au cours de cet évènement.

La cérémonie s’est déroulée en présence de l’Ambassadrice du Royaume-Uni au Niger, de la Directrice Pays de l’USAID, de la Représentante de l'UNICEF au Niger, du Président du Conseil d'Administration de la Fondation PetitPouss, du Président de Second Wave Education Foundation et des Représentants des Organisations de la société civile actives dans le domaine de l’Education.

Dans son mot de bienvenue, le Secrétaire général de la Fondation PetitPouss Niger, M. Moussa Mossi Mounkaila, a rappelé que depuis trois ans, la Fondation contribue à la continuité éducative à travers quatre (4) volets d'interventions à savoir l'éducation numérique, l'éducation de la jeune fille, l'éducation des personnes handicapées et l'éducation non formelle. Il a également indiqué qu’avec l'appui de la Fondation « Second Wave Education Foundation », PetitPouss s'est dotée d'une grande plateforme éducative et numérique composée de plus de 1.500 leçons et des milliers d'exercices en conformité avec le programme d'enseignement au Niger. « Cela a permis d’enregistrer des résultats probants, notamment avec le succès au BEPC et au BAC des filles qui ont bénéficié du programme », a souligné M. Moussa Mossi Mounkaila.

De son côté, la Représentante de l’UNICEF au Niger, Madame Djanabou MAHONDE, a affirmé que le Fonds onusien a fait de la question des enfants en dehors du milieu scolaire et non scolarisés une priorité, s’inscrivant ainsi dans les ambitions du gouvernement. « Avec des millions de filles et de garçons en dehors de l’école, nous n’avons pas d’autres choix que d’être ambitieux et de travailler ensemble pour soutenir l’élaboration et la mise en œuvre de modèles innovants, adaptés et à hauts impacts pour un passage à l’échelle, offrant ainsi à tous ces jeunes et adolescentes, de nouvelles opportunités, une deuxième chance de pouvoir jouir pleinement de leur potentiel et contribuer ainsi au développement du pays », a annoncé la Représentante de l’UNICEF au Niger. Aussi, Madame Djanabou MAHONDE a rassuré que l’UNICEF reste particulièrement engagée à poursuivre et à renforcer son investissement en faveur du développement des adolescents et des jeunes nigériens, et plus particulièrement des initiatives conçues avec, par et pour les adolescents et jeunes.

Pour la Directrice de l’USAID au Niger, Mme Maria Elena Barron, les lauréates ont fait preuve d'une grande détermination au cours de ce programme d'apprentissage intensif, qui leur a donné une seconde chance d'obtenir leur BEPC ou leur baccalauréat. « Vous pouvez être fières de vos succès et de l'impact que cette formation aura sur vous, votre communauté et le pays dans son ensemble », a-t-elle déclaré aux lauréates.

Quant à l’Ambassadeur du Royaume-Uni au Niger, Mme Catherine Inglehearn, elle a félicité les lauréates et encouragé celles qui n'ont pas pu passer l'examen à ne pas perdre espoir. « Continuez à travailler dur et à croire en vous-mêmes, car l'éducation est la clé pour atteindre votre plein potentiel », a-t-elle prodigué. Selon Mme Catherine Inglehearn, pour le Royaume-Uni la participation des femmes dans tous les domaines est essentielle pour une société inclusive et juste, et pour contribuer au développement et à la stabilité d'un pays. Elle a, ensuite, réitéré l’engagement du Royaume-Uni à soutenir le Niger à améliorer l'accès à l'éducation pour tous et particulièrement pour les filles.

Pour sa part, dans l’allocution qu’elle a consacrée à cette cérémonie, la Ministre de l’Education Nationale a annoncé que l’initiative « Illimin Mata » est conforme à la dynamique actuelle et à l'engagement des plus hautes Autorités à faire en sorte que le droit à l'éducation ne soit plus un vain mot dans notre pays, mais une évidence visible à travers le nombre d'enfants à qui le droit à l'éducation est garanti. « Vous avez fourni beaucoup d'efforts pour franchir beaucoup d’obstacles et parce que la vie est ainsi faite de hauts et de bas, vous aurez à relever d’autres défis », a averti la Ministre de l’Education Nationale. A cet effet, elle a exhorté les lauréates à se prémunir du même courage pour aller de l’avant à chaque fois et en tant que femmes, à ne pas oublier d'inscrire leur réussite dans le registre de nos valeurs sociales.

Notons que grâce à ce projet pilote financé par l’Ambassade du Royaume-Uni au Niger, l’USAID et l’UNICEF, 80 jeunes filles issues de milieux défavorisés ont eu la chance de reprendre leurs études et de se préparer aux examens du BEPC et du Bac. Un suivi personnalisé et l'utilisation de la plateforme numérique d'apprentissage PetitPouss, ont permis à plus de la moitié de ces candidates de réussir aux 2 examens. A la rentrée prochaine des programmes d'éducation de seconde chance, plus de 41.000 filles et garçons bénéficieront de Cette initiative.

 

Boubacar Hamani LONTO

Le Secrétaire Générale Adjoint du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire, le Commissaire Général Hors classe Ayouba Abdourahamane, représentant le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, a officiellement lancé la Campagne nationale d’enregistrement de naissances dénommée ‘’Hakin Yara’’, le vendredi 28 juin 2024 à Niamey. Cette Campagne en faveur du droit de l’Enfant à l’identité juridique est mise en œuvre par le Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF) et la Direction Générale de l’Etat-Civil, des Migrations et des Réfugiés (DGEC-MR) du Ministère de l’Intérieur. Elle vise, entre autres, à déclarer et enregistrer au moins un million d’enfants à l’Etat-civil et à délivrer au moins un million d’actes de naissance des enfants d’ici fin 2024. La Campagne Hakin Yara est également destinée à susciter une prise de conscience pour une déclaration systématique des faits de l’état-civil dont l’enregistrement des enfants dès à leurs naissances.

La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du représentant du Gouverneur de la région de Niamey, de la Représentante résidente de l’UNICEF au Niger, du Chef de coopération de l’Union Européenne au Niger, des représentants du Corps diplomatique, des représentants des Organisations de la société civile, des chefs coutumiers, des leaders religieux et plusieurs autres personnalités. Selon la Représentante résidente de l’UNICEF au Niger, Mme Djanabou Mahondé EGHBAL, le lancement de cette campagne constitue la dernière étape d’un projet pluriannuel qui a permis de réaliser un processus significatif en matière d’enregistrement civil.

Lors de cette cérémonie, la Représentante résidente de l’UNICEF s’est d’abord réjouie du progrès réalisé au Niger en matière d’enregistrement des enfants à l’état-civil. « Nous le savons tous et toutes, c’est en enregistrant sa naissance que la société reconnait pour la première fois l’existence et l’identité d’un enfant. Le droit d’être reconnu comme une personne par la loi est crucial pour bénéficier d’une protection tout au long de la vie, et constitue une condition préalable à l’exercice de tous les autres droits, tels que l’éducation, les soins de santé, et les opportunités économiques », a souligné Mme Djanabou Mahondé EGHBAL.

Dans le même ordre d’idée, elle a indiqué que l’objectif de son Organisation est d’assister le gouvernement du Niger à réaliser l’enregistrement universel de naissances pour tous les enfants de moins de cinq ans d’ici 2030, conformément aux Objectifs de Développement Durable des Nations Unies. Mme Djanabou Mahondé EGHBAL a également précisé que l’UNICEF accompagne le lancement de cette campagne nationale à travers la mise en œuvre de l’initiative Hakin Yara pour l’enregistrement des naissances à l’état-civil pour contribuer à l’enregistrement des enfants dans les délais et la délivrance d’au moins un million d’actes de naissance des enfants d’ici fin 2024.

« L’UNICEF continuera à se concentrer sur l’enregistrement des naissances pour tous les enfants de moins d’un an, afin d’accompagner le Niger à atteindre les Objectifs de Développement Durable des Nations-Unies », a-t-elle rassuré, avant de réitérer l’engagement de l’UNICEF et son engagement personnel à accompagner le Gouvernement pour la promotion et la protection des droits des enfants au Niger, dans un contexte de programmation où les ressources financières se font de plus en plus rares.   

     

Pour sa part, le Chef de Coopération de l’Union Européenne au Niger, M. Geza Strammer, a relevé que la campagne nationale d’enregistrement des naissances pour un million d’enfants en 2024, est une initiative qui s’inscrit dans l’appui de l’Union Européenne à la population du Niger. Il a ajouté que l’Union Européenne travaille avec l’UNICEF pour un meilleur système d’état-civil répondant aux multiples exigences du moment, notamment en matière des droits humains, de sécurité et de protection des données à caractère personnel. « La campagne nationale d’enregistrement des naissances pour un million d’enfants, objet de la présente cérémonie, permettra aux enfants nigériens qui naitront cette année de jouir de l’un de leurs premiers droits, de leur enregistrement à la naissance qui garantirait les conditions de la jouissance de leurs autres droits en tant que citoyens », a annoncé M. Geza Strammer.

Dans le discours qu’il a consacré au lancement de la Campagne, le Secrétaire Générale Adjoint du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire, le Commissaire Général Hors classe Ayouba Abdourahamane, a affirmé sa satisfaction par rapport à la manière dont est organisée l’initiative Hakin Yara avec l’objectif d’enregistrement d’un million d’enfants de moins d’un an sur toute l’étendue du territoire nationale. « C’est un truisme que de parler de l’importance que présente l’enregistrement des faits d’état-civil pour un Etat moderne », a-t-il souligné. A cet effet, il a évoqué les grandes réformes opérées par le Niger pour prendre en compte toutes les préoccupations du moment, notamment les questions de bonne gouvernance, de sécurité, de démocratie, de développement  et de la libre circulation des personnes et de leurs biens, conformément à l’engagement des plus hautes autorités de la transition au première rang desquelles Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat ».

Ainsi, selon le Commissaire Général Hors classe Ayouba Abdourahamane, pour permettre aux populations d’enregistrer leurs faits d’état-civil, le délai d’enregistrement des différents faits d’état-civil à savoir les naissances, les mariages, les décès, les divorces et répudiations sont désormais fixés à 60 jours, quelque soit le centre de déclaration ou la nature de l’évènement. Dans le même ordre d’idée, il a ajouté que toutes les formations sanitaires publiques et privées sont des centres de déclaration et cette nouvelle loi a rendu possible l’érection de tous les villages, quartiers et tribus en centres de déclaration pour rapprocher suffisamment les centres d’état-civil des populations.

Par ailleurs, « dans ce nouveau contexte de conquête de la souveraineté nationale, l’état-civil a un rôle primordial à jouer dans l’identification des citoyens, seul gage pour la jouissance de leurs droits et la production de statistiques fiables nécessaires pour la planification de développement à tous les niveaux », a souligné le Secrétaire Générale Adjoint du Ministère de l’Intérieur.

Notons que pour l’année 2024, 1.254.000 enfants sont attendus au Niger, ainsi l’UNICEF et la DGEC-MR envisagent de mutualiser les efforts pour atteindre un taux d’enregistrement de 87% des naissances. Et, afin de réaliser des actions spécifiques de mobilisation sociale pour un changement de comportement, des zones d’intervention ont été ciblées, précisément 20 communes réparties dans les régions de Dosso, Maradi, Tahoua et Zinder. Il y aura aussi la diffusion des messages sur les radios communautaires, les télévisions et autres médias, l’organisation de campagnes digitales avec des influenceurs des réseaux sociaux, l’organisation de foras de discussions interpersonnelles dans les villages et au niveau des communes, ainsi que le suivi de la déclaration et de l’enregistrement des naissances intervenus dans les centres de santé, entre autres. Des Organisations de la société civile seront également mis à contribution pour toucher les populations dans les villages des communes cibles à travers plusieurs actions d’accompagnements, notamment l’enregistrement mobile des enfants nés dans les villages et la transcription des déclarations, ainsi que l’organisation des audiences foraines au profits des enfants non déclarés à l’Etat-civil dans une certaine proportion.

Boubacar Hamani LONTO

La Confédération Syndicale Indépendante du Niger, la Force syndicale, CSI-Niger, a célébré le dimanche 23 juin 2024 à Niamey, la Journée mondiale de la Fonction Publique, une Journée instituée en 2003 par les Nations-Unies en vue de mettre en valeur le rôle de l'Administration publique pour le développement et auprès des communautés. La CSI-Niger a commémoré cette Journée sous le thème : « Services publics et modernisation de l’administration : Enjeux- Défis et Perspectives, dans un contexte de lutte de conquête de la souveraineté véritable », afin de souligner la prépondérance du rôle de l’Administration publique dans l’atteinte des nobles objectifs que le Niger s’est fixés.

L’édition 2024 de la Journée mondiale de la Fonction Publique intervient dans un contexte de privatisation croissante, de mesures d’austérité et surtout à un moment où le peuple nigérien et ses dirigeants œuvrent pleinement pour une refondation nationale axée sur la conquête d’une souveraineté nationale intégrale, l’aspiration au partenariat gagnant-gagnant d’égal à égal, une lutte acharnée contre le terrorisme, la mal-gouvernance, la corruption et la délinquance financière, ainsi que la consolidation de la cohésion sociale et de l’unité nationale, entre autres.  

Dans le message qu’il a consacré à cette Journée, le Secrétaire Générale Confédérale de la Force syndicale, CSI-Niger, M. Abdoulaye Bassirou, a d’abord relevé qu’après plus de 50 ans passés sous sept Républiques, le secteur public nigérien est encore loin de répondre aux attentes des populations. Ce secteur s’est plutôt retrouvé gangrené de plusieurs maux les uns plus dégradants que les autres, notamment des fraudes massives aux concours, la corruption, le favoritisme, ainsi que le vieillissement, la lenteur et l’improductivité de l’Administration, la vétusté de ses outils, entre autres. Au Secrétaire Générale Confédéral de la CSI-Niger de souligner l’urgence de multiplier et de mutualiser les efforts pour débarrasser l’Administration publique nigérienne de toutes les défectuosités qui la détériorent. Dans le même ordre d’idée, il a également souligné l’importance capitale pour notre pays de disposer d’une Administration publique de qualité, moderne et avant-gardiste.

En effet, « l’Administration publique constitue la pierre angulaire de l’action gouvernementale, sa partition est essentielle dans la mise en œuvre du noble choix opéré par les nigériens et leurs dirigeants au lendemain des évènements du 26 juillet 2023 », a déclaré le Secrétaire Générale Confédérale de la Force syndicale, CSI-Niger. « La réalisation d’un meilleur lendemain pour tous les nigériens passe, sans conteste, par l’assainissement, le perfectionnement et la modernisation de l'Administration publique pour s'adapter aux besoins du pays et aux attentes des populations », a-t-il poursuivi. « De même, dans un pays sans Administration publique efficace, toute mise en œuvre de politique de développement durable risquerait de se solder par un fiasco », a ajouté M. Abdoulaye Bassirou.

Enfin, tout en invitant l’ensemble des nigériens à cultiver sans relâche la discipline au travail, la conscience professionnelle et le sens du service public, le Secrétaire Générale Confédérale de la Force syndicale, CSI-Niger, a exhorté le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et le Gouvernement à rétablir pleinement l’autorité de l’Etat au niveau de l’Administration publique, pour la justice sociale et le bien-être de l’ensemble des nigériens.

Boubacar Hamani LONTO

La nouvelle Représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) au Niger, Mme Djanabou Mahondé EGHBAL, a officiellement remis sa lettre d'accréditation au Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'extérieur, M. Bakary Yaou Sangaré, le mercredi 12 juin 2024 à Niamey. La cérémonie de remise officielle s’est déroulée dans les locaux du Ministère des Affaires Etrangères en présence du représentant sortant de l’UNICEF au Niger et les cadres dudit Ministère.

Lors de la cérémonie, les échanges entre les deux personnalités ont essentiellement porté sur l'état de la coopération entre le Niger et l'UNICEF, dans ce contexte actuel de redéfinition des priorités et objectifs du Programme de la Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie. M. Bakary Yaou Sangaré a également prodigué des sages conseils à la nouvelle Représentante résidente de l’UNICEF au Niger et l’a rassurée du soutien effectif de l’Etat pour l'accomplissement de sa mission conformément aux nouvelles orientations gouvernementales.

Rappelons que Mme Djanabou Mahondé EGHBAL a précédemment séjourné au Niger de 2009 à 2012, en qualité de Cheffe de la Section Protection de l'enfant à l’UNICEF. Elle est de nationalité camerounaise et titulaire d’un Master en Sociologie et un Master en Assistance Humanitaire Internationale, respectivement obtenus à l'Université de Braunschweig et à l'Université de Bochum, toutes en Allemagne. Aussi, la nouvelle Représentante résidente de l’UNICEF au Niger est une humanitaire chevronnée, avec plus de 20 ans d’expérience en développement et gestion des urgences en Afrique et en Asie du Sud, notamment au Népal. Elle a également collaboré avec le PNUD au Libéria en 2005 et avec la Coopération technique allemande (GIZ) en Sierra Leone, de 2001 à 2004.

Mme Djanabou Mahondé EGHBAL a débuté sa carrière à l'UNICEF en 2006 au Sénégal où elle était chargée de l’orientation programmatique et technique d’un Programme sous-régional visant la réintégration des enfants touchés par les conflits. De de 2013 à 2016, elle a été Cheffe de la protection de l'enfance pour l’UNICEF en Éthiopie, ensuite elle avait occupé la fonction de Représentante résidente de l'UNICEF à Djibouti de juin 2016 à août 2019. En 2019, elle a également été Conseillère principale Addis-Abeba pour Generation Unlimited Afrique, un Partenariat mondial multisectoriel destiné à répondre aux besoins urgents en matière d’éducation, de développement des compétences et d’opportunités d'emploi pour les jeunes. Avant sa prise de fonction au Niger, Mme Djanabou Mahondé EGHBAL occupait le poste de Représentante de l'UNICEF au Bénin de 2020 à 2024.

Notons que l’UNICEF est une Agence du système des Nations-Unies, présente dans environ 190 pays et territoires pour défendre les droits des enfants, aider à répondre à leurs besoins essentiels et favoriser leur plein épanouissement.

Boubacar Hamani LONTO 

La cérémonie officielle de remise de l'avant-projet du Code de Procédure Pénale, a été effectuée le jeudi 20 juin 2024 à Niamey, au Centre International de conférences Mahatma Gandhi. La cérémonie de remise officielle a été organisée en collaboration avec l'Association Timidria, Une Organisation de défense des droits de l’Homme ayant pour mission principale de lutter contre l’esclavage et toutes formes de discrimination.

A l’occasion de cette cérémonie, le Ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Garde des Sceaux, M. Alio Daouda, a souligné l'importance de cette initiative qui représente un pas significatif vers une Justice plus efficace, transparente et respectueuse. Le Ministre a aussi précisé que de nombreux efforts sont déployés pour améliorer la crédibilité et l'efficacité de notre système judiciaire. « La réforme du Code Pénal et du Code de Procédure Pénale participe de cette dynamique », a-t-il fait entendre. Il ajoute également qu'une fois adopté, cet avant-projet, facilitera l'accès à la Justice aux concitoyens.

Pour sa part, le président du comité national chargé de la relecture et de l'adaptation du Code Pénal et du Code de Procédure Pénale, M. Ousseini Djibage Maman Sani, a noté que ce avant-projet est le fruit de plusieurs mois de réflexion élaborée selon un processus inclusif qui a vu la participation de toutes les parties prenantes notamment plusieurs institutions et structures concernées. Suite à ces travaux, plusieurs réformes ont été apportées au Code de Procédure Pénale, a affirmé le président du comité. En effet, le code de Procédure Pénale actuel comporte 5 livres, 35 titres, 45 chapitres, 58 sections et 741 articles. « Le document que nous proposons compte quant à lui 5 livres, 40 titres, 52 chapitres, 52 sections, 919 articles », a précisé M. Ousseini Djibage.

En prenant la parole, le président de l'association Timidria, M. Ali Bouzou a souligné l'implication de sa structure dans le cadre de l'accès à la justice, l'un des axes fondamentaux du projet Just future. Il indique que « cette initiative qui a abouti à la relecture et l'adaptation du code pénal et du Code de Procédure Pénale pour prendre en compte certaines insuffisances de notre législation pénale vieille de plus de 60 ans », ressort d'un long processus de travail par les membres du comité. Il ajoute aussi que sa structure multiple les initiatives de ce genre, en collaboration avec les partenaires étatiques et non étatiques pour la préservation des droits de l'Homme et un meilleur accès à la justice.

A l'issue de cette cérémonie, une brève présentation de l'avant-projet à été effectuée par le président du comité National chargé de la relecture et de l'adaptation du Code pénal et du Code de Procédure Pénale. Une photo de famille a été prise pour clôturer la cérémonie.

Salamathou Alakè

Dans le cadre de l’édition 2024 de la Journée de l’Enfant Africain (JEA), le Ministère de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociale, à travers la Direction de la Protection de l’Enfant, a organisé une journée de solidarité avec les enfants vulnérables des couches sociales du Niger, le mercredi 19 juin 2024 dans les locaux de l’ONG SOS Village d’Enfants de Niamey. Cette initiative appuyée par les agences du Système des Nations Unies dont l’UNICEF, vise à faire jouir les enfants défavorisés de leur droit aux loisirs et aux jeux.

La Directrice de la Protection de l’Enfant, Mme Moussa Amina, a présidé la cérémonie de lancement des activités de cette journée de solidarité en présence des cadres du Ministère de la Santé publique, du Directeur de l’Ecole des Sourds de Niamey et des représentants des différents partenaires. Aussi, des enfants orphelins des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), des élèves de l’Ecole des Sourds de Niamey, ceux de l’Ecole des Aveugles et ceux de l’ONG SOS Village d’Enfants ont massivement pris part à l’évènement.

Dans l’allocution qu’elle a consacrée à la cérémonie, la Directrice de la Protection de l’Enfant a rappelé que depuis 1976, la Journée de l’Enfant Africain est célébrée le 16 juin chaque année à travers le continent, en hommage aux enfants de Soweto, en Afrique du Sud, qui ont été lâchement assassinés alors qu’ils revendiquaient leur droit à une éducation de qualité. Mais cette année au Niger les activités commémoratives ont été différées en raison de leur coïncidence avec la célébration de la fête de Tabaski. Ainsi, la date du mercredi 19 juin a été choisie pour les activités commémoratives de l’édition 2024 de la JEA, une édition placée sous le thème : « L’éducation pour tous les enfants en Afrique, l’heure est venue ».

Aussi, au nom du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales, le médecin colonel-major Garba Hakimi, Mme Moussa Amina a souhaité à tous les enfants du Niger une bonne célébration de cette Journée qui leur est spécialement consacrée. « Cette journée de solidarité est aussi une occasion pour vous d'internaliser et de pérenniser cette solidarité, car vous êtes les garants des valeurs sociales dans le futur », a-t-elle souligné.

La Directrice de la Protection de l’Enfant a également assuré les enfants que son Département s’engage, avec l’appui de tous les partenaires, à leur faire jouir de tous leurs droits, notamment le droit à l’éducation et surtout le droit aux loisirs et aux jeux pour les enfants défavorisés ou issus des couches vulnérables de la population.

Après l’allocution de la Directrice de la Protection de l’Enfant, les enfants ont brillamment exécuté plusieurs prestations, notamment des animations, des poèmes, des danses et des chorégraphies, entre autres. La cérémonie a été clôturée par une grande kermesse qui a permis aux enfants de gagner plusieurs prix.   

Notons que les jeux et les loisirs contribuent au développement et à l’épanouissement des enfants tout en renforçant leur confiance en eux. Ils permettent également aux enfants de laisser libre cours à leur imagination pour développer leur créativité.

Boubacar Hamani LONTO

Après plusieurs années de travail acharné en faveur du bien-être des enfants nigériens, le Représentant résident du Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF), M. Aboubacary Tall, est au terme de sa mission dans notre pays. Le Ministère de la santé publique, de la Population et des Affaires sociales a organisé le mercredi 12 juin 2024 dans les locaux de l’institution, une cérémonie d’aurevoir pour rendre un hommage hautement mérité à ce humanitaire émérite qui a offert le meilleur de lui-même pour contribuer efficacement à l’épanouissement des enfants du Niger.

Au cours de cette cérémonie, M. Aboubacary Tall a exprimé l’immense plaisir qu’avait été son séjour au Niger, un séjour qui lui a permis l’expérience extraordinaire de parcourir ce vaste pays avec son équipe pour appuyer l’Etat dans l’atteinte des soins de qualité, notamment la vaccination qui constitue un important bouclier en matière de santé pour les enfants. Au terme de sa mission au Niger, le Représentant résident de l’UNICEF, s’est surtout félicité des orientations qu’il avait reçues du Ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales. Ce qui a permis aux deux parties d’enregistrer des résultats satisfaisants au profit des enfants, selon M. Aboubacary Tall.

« Pendant 10 mois, j’ai eu l’occasion de vivre une expérience extraordinaire à vos côtés, au Niger », a-t-il affirmé au Ministre de la Santé publique. « Je tiens à vous exprimer ma profonde gratitude pour votre constante disponibilité et les conseils avisés que vous nous avez toujours prodigués », a-t-il poursuivi. « Grâce à votre leadership, nous avons pu poursuivre une collaboration étroite et fructueuse avec nos collègues du bureau de l’UNICEF, ce qui a démontré une résilience remarquable face à tous les changements », a ajouté M. Aboubacary Tall. Il a également annoncé que le partenariat entre le Ministère de la Santé publique et l’UNICEF va se poursuivre avec l’accélération de la vaccination, en vue de contribuer considérablement à la réduction de la mortalité néonatale et infantile dans le pays.

Pour sa part, le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, le Médecin colonel-major Garba Hakimi, a vivement salué l’immense contribution apportée par l’UNICEF à la santé et au bien-être de l’enfant nigérien sous l’égide de M. Aboubacary Tall. Aussi, le Médecin colonel-major Garba Hakimi a largement évoqué les valeurs qu’incarne le Représentant résident sortant de l’UNICEF, notamment la disponibilité constante, la courtoisie, l’écoute pratique, entre autres. « Son engagement envers notre cause a été une source d’inspiration pour nous tous et, au-delà de ses réalisations professionnelles, nous nous souviendrons surtout de la chaleur humaine et de l’empathie que Dr Aboubacary Tall a apportées à chacune de nos interactions », a témoigné le Ministre de la Santé publique. « Votre influence va continuer à guider nos efforts pour le bien-être des enfants », a-t-il affirmé en s’adressant à M. Aboubacary Tall. A cette occasion, le Médecin colonel-major Garba Hakimi n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à toute l’équipe de l’UNICEF Niger pour les efforts qu’elle multiplie dans le cadre de la lutte contre les maladies infantiles et en faveur du bien-être de l’enfant nigérien. Enfin, le Ministre de la Santé Publique a décerné à M. Aboubacary Tall un Témoignage officiel de satisfaction pour services rendus au Niger.

Boubacar Hamani LONTO

Le Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire, à travers la Direction Générale de l’Etat-Civil, des Migrations et des Réfugiés (DGECMR) en collaboration avec le Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF) lancera une Campagne de communication et d’enregistrement de naissances sous le slogan ‘’Hakin Yara’’, en vue d’améliorer sensiblement l’enregistrement de naissances dans le délai légal au Niger. En effet, pour l’année 2024, 1.254.000 enfants sont attendus dans notre pays, ainsi l’UNICEF et la DGECMR envisagent d’atteindre un taux d’enregistrement de 87% des naissances. Au cours de cette campagne, il y aura dans les zones d’intervention ciblées, des actions spécifiques de mobilisation sociale pour un changement de comportement, afin de créer une masse critique d’effet. La mise en œuvre de la Campagne ‘’Hakin Yara’’ s’étendra du début juin à fin novembre 2024.

A travers cette longue campagne en faveur du droit de l’Enfant à l’identité juridique, il s’agira essentiellement de susciter une prise de conscience pour une déclaration systématique des faits de l’état-civil dont l’enregistrement des enfants dès à leurs naissances ; de déclarer et enregistrer au moins un (1) million d’enfants à l’Etat-civil ; et de délivrer au moins un (1) million d’actes de naissance des enfants. Durant la mise en œuvre de la campagne, les différentes parties prenantes coordonneront les efforts dans leurs champs d’action respectifs pour plus d’efficacité et d’efficience.

D’après les initiateurs de cette campagne, sur le plan stratégique, il est identifié un mode d’intervention axé sur le changement social et comportemental basé sur des preuves selon un mode participatif, inclusif, mesurable sensible au genre et extensible. Aussi, des Organisations de la société civile seront mis à contribution pour toucher les populations dans les villages des communes cibles à travers plusieurs actions d’accompagnements, notamment l’enregistrement mobile des enfants nés dans les villages et la transcription des déclarations, ainsi que l’organisation des audiences foraines au profits des enfants non déclarés à l’Etat-civil dans une certaine proportion.

Il y aura également la diffusion des messages sur les radios communautaires, les télévisions et autres médias, l’organisation de campagnes digitales avec des influenceurs des réseaux sociaux, l’organisation de foras de discussions interpersonnelles dans les villages et au niveau des communes, ainsi que le suivi de la déclaration et de l’enregistrement des naissances intervenus dans les centres de santé, entre autres.

Pour rappel, selon la Convention relative aux Droits des enfants, « l'enfant est enregistré aussitôt sa naissance et a dès celle-ci le droit à un nom, le droit d'acquérir une nationalité … » et « les Etats parties veillent à mettre ces droits en œuvre conformément à leur législation nationale et aux obligations que leur imposent les instruments internationaux applicables en la matière, en particulier dans les cas où faute de cela l'enfant se trouverait apatride ». Dans un récent document, la Confédération Internationale des Sages-femmes (ICM) a souligné que le droit d’être reconnu en tant que personne aux yeux de la loi est une étape essentielle pour garantir une protection tout au long de la vie et constitue une condition préalable à l’exercice de tous les autres droits. Un acte de naissance est la preuve de cette identité juridique et constitue la base sur laquelle les enfants peuvent établir une nationalité, éviter le risque d’apatridie et demander une protection contre la violence et l’exploitation ; il leur confère également d’autres droits sociaux.

Par ailleurs, d’une manière générale, l’enregistrement des faits de l’état-civil et des données qui en découlent est fondamental pour la vie des individus et des pays. L’enregistrement officiel des naissances, des mariages, des divorces et des décès permet à chaque personne de faire reconnaitre, son identité juridique, ses liens de famille, sa nationalité et les droits d’en jouir. De même, l’enregistrement des faits de l’Etat civil permet la production de statistiques démographiques nationales avec un meilleur suivi et une meilleure connaissance des tendances démographiques et par conséquent assurer une meilleure planification des politiques publiques.

Boubacar Hamani LONTO

  

Dans le cadre des préparatifs de la septième édition du TGV U13 CHILDREN OF TENERE, le Comité d’organisation a initié ce dimanche 2 juin 2024 à Niamey, une rencontre avec les différents Coachs des équipes concernées. L’objectif de la rencontre est d’amender et adopter le Règlement intérieur qui régira cette compétition imminente. Le président du Comité d’organisation, M. Soumana Amoud dit Coach Mansour, a ouvert les travaux de la rencontre en présence du représentant du Partenaire technique et financier.

Dans l’allocution qu’il a consacrée à l’ouverture des travaux, M. Soumana Amoud a annoncé que l’édition 2024 du TGV U13 CHILDREN OF TENERE est placée sous le thème : « S’investir pour assurer des meilleures perspectives au Football Nigérien ». Selon le président du Comité d’organisation, ce thème est une invite aux différentes parties prenantes à s’impliquer activement pour faire de cet important tournoi un cadre de solidarité, de fair-play et de partage, qui permettra aux jeunes footballeuses et footballeurs de notre pays d’accroitre leurs performances, de garder constamment leur motivation et d’imposer les équipes nigériennes dans les grandes compétitions internationales des années à venir. Il a également insisté sur la nécessité d’inscrire ledit Règlement intérieur dans le respect strict des droits de l’Enfant et des besoins spécifiques liés au genre. « Je compte sur l’expérience et la détermination des uns et des autres pour établir un Règlement intérieur consensuel et sans équivoque qui assurera le bon déroulement et la réussite de la septième édition du TGV U13 CHILDREN OF TENERE », a ajouté M. Soumana Amoud avant de déclarer ouverts les travaux de la rencontre.

Notons que le TGV U13 CHILDREN OF TENERE est un important rendez-vous footballistique qui se déroule chaque année à Niamey, pendant les grandes vacances. Il s’agit d’un tournoi inclusif où s’affrontent des équipes de jeunes footballeurs d’au moins treize (13) ans, catégories garçons et filles. Le TGV U13 CHILDREN OF TENERE vise à contribuer à la promotion d’un football de qualité au Niger à travers le renforcement de la solidarité et la cohésion entre les équipes, ainsi que le développement de l’esprit d’équipe, le goût de l’effort et de compétitivité chez les jeunes footballeuses et footballeurs. L’édition 2024 de ce tournoi mettra aux prises, d’une part, seize (16) équipes garçons, et quatre (4) équipes filles, d’autre part.

Boubacar Hamani LONTO

Le Ministère de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, à travers la Direction de la Promotion et de la Protection des Personnes Handicapées et de l’Inclusion sociale, organise du 14 au 16 mai 2024 à Liboré, un Atelier d’enrichissement et de validation des outils d’identification des ayants droits de la Carte d’Egalité des Chances (CEC), avec l’appui technique et financier du Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF). Cet atelier vise à mettre en place des outils fiables pour l’identification des ayants-droits de la Carte d’égalité des chances. Le DGP/AS du Ministère de la Santé publique, M. Moustapha Chérif, a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux, en présence du président de la Fédération Nigérienne des Personnes Handicapées (FNPH), du Chef Politiques sociales UNICEF et de plusieurs autres invités.

Lors de son intervention, le président de la FNPH, M. Nouhou Oumarou Sido, a estimé que ce processus conduira au jour où les personnes handicapées recevront dans leurs mains la carte d’égalité des chances, une carte dont la question a été évoquée par la Fédération depuis 1993. Il a souhaité que la carte d’égalité des chances soit distribuée au cours de cette année 2024. M. Nouhou Oumarou Sido a également remercié les autorités au plus haut niveau pour l’attention et la volonté qu’elles accordent à la protection sociale et à l’inclusion des personnes handicapées.

De son côté, le Chef Politiques sociales UNICEF, M. Sylvain Nkwenkeu, a affirmé que cet évènement permettra d’inscrire à l’Agenda politique une dimension importante de l’inclusion des personnes handicapées au Niger. Il a ensuite rappelé que cet atelier fait suite à celui de janvier dernier qui avait jeté les bases du déploiement d’une carte d’égalité des chances pour venir en aide aux personnes handicapées qui ne bénéficient pas pleinement des services publics. « Nous sommes actuellement à la toute dernière ligne droite de l’Agenda des Objectifs de Développement Durable qui a pour fil conducteur un leitmotiv que nous portons tous : ‘’ne laisser personne derrière’’ », a déclaré le Chef Politiques sociales UNICEF. Aussi, M. Sylvain Nkwenkeu a salué tout le travail antérieurement abattu par le Ministère de la Santé publique avec l’accompagnement de la Fédération Nigérienne des Personnes Handicapées, tout en notifiant que ces travaux ont permis d’envisager aujourd’hui la suite du processus avec beaucoup plus d’intérêt et de conscience. « Je voudrais rassurer que l’UNICEF sera aux côtés du Ministère de la santé et de la FNPH pour faire ce voyage qui a atteint sa vitesse de croisière et qui devrait connaitre un certain aboutissement le 31 juillet 2024, date donnée comme celle qui connaitra le déploiement des cartes d’égalité des chances », a-t-il laissé entendre.

Pour sa part, le DGP/AS du Ministère de la Santé publique a rappelé qu’au Niger, selon le dernier Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGP/H) de 2012, on dénombre 715.497 personnes handicapées soit 4,2% de la population totale de notre pays. « Malgré l’insuffisance des données statistiques récentes sur les personnes handicapées, nous pouvons sans crainte affirmer que ce chiffre a connu une réelle évolution, vu l’accroissement rapide que connait notre population ces dernières années », a-t-il affirmé. « Par ailleurs, plusieurs textes législatifs et réglementaires en matière de promotion et de protection des droits des personnes handicapées sont venus renforcer le dispositif déjà existant dont le plus important est la loi N° 2019-62 du 10 décembre 2019 déterminant les principes fondamentaux relatifs à l’insertion des personnes handicapées », a poursuivi M. Moustapha Chérif. « Ainsi, l’Article 17 du décret d’application de cette loi stipule : « En plus de la carte nationale d’identité, du passeport et de la carte de solidarité, il est délivré à toute personne handicapée une carte d’égalité des chances dont les modalités d’octroi et de délivrance sont déterminées par arrêté du Ministère chargé des personnes handicapées », a-t-il ajouté.

Selon le DGP/AS du Ministère de la Santé Publique, la carte d’égalité des chances procure des droits en ce sens qu’elle garantit des droits aux personnes handicapées dans plusieurs domaines notamment dans le domaine de la santé, de l’éducation, de l’emploi, du transport, des loisirs, entre autres. « Aussi, dans le souci de parvenir à une société inclusive, accessible et équitable pour toutes les personnes handicapées, le Ministère de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales à travers la Direction des Affaires sociales a, d’une part, élaboré et validé la carte d’égalité des chances et, d’autre part, élaboré des outils pour l’identification des potentiels bénéficiaires. Le présent atelier qui nous réunit vise à améliorer et valider ces outils », a expliqué M. Moustapha Chérif. « Vu la qualité des participants, je ne doute pas un seul instant que des contributions riches et variées permettront d’enrichir les contributions soumis à votre appréciation », a-t-il ajouté avant de déclarer ouverts les travaux de l’Atelier.

 

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Le matinal 2 décembre 2022

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